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Quelle est la plus grave erreur commise par la plupart des cliniques vétérinaires ? Il n’y a probablement pas qu’une seule bonne réponse, mais nous sommes convaincus qu’une politique de prix appropriée contribuera à une meilleure perception des services vétérinaires par le propriétaire.
Les cliniciens vétérinaires sortent des études sans savoir que gérer une clinique privée requiert un certain esprit d’entreprise ou que, pour créer leur propre entreprise ou s’associer avec un autre collègue dans une clinique privée, il est nécessaire d’élaborer un business plan et un budget pour l’étayer.
La médecine préventive est une spécialité de la médecine vétérinaire qui ne s’occupe pas de traiter les maladies. En général, les propriétaires amènent leurs animaux au cabinet vétérinaire lorsque ces derniers sont malades. Pour de nombreuses maladies, le traitement est simple et la maladie n’est pas grave. Dans d’autres cas, la maladie est grave ou le traitement est difficile, coûteux ou à vie.
Une clinique vétérinaire présente des risques différents de ceux rencontrés dans d’autres types d’entreprises. La contagion homme-animal, les morsures, l’exposition aux produits chimiques ou aux rayons X font partie des risques identifiés.
Si vous voulez vous assurer de la viabilité de votre établissement vétérinaire, vous devez veiller à sa rentabilité financière. Cela implique de maîtriser de nombreux paramètres et de s’assurer que les revenus générés par les services et les produits de votre clinique (ce que vous vendez) couvrent toutes les dépenses engagées par votre activité. Oui, en tant que gestionnaire ou propriétaire d’une clinique vétérinaire, vous devez garder à l’esprit que vous êtes à la tête d’une entreprise et que vous devez la gérer comme telle.
Chez le chien, l’empoisonnement peut être provoqué par de nombreuses substances, des produits d’entretien ménager aux médicaments utilisés par l’homme, en passant par les insecticides, les raticides, etc. ou encore être causé par un surdosage de médicaments.
Outil indispensable pour les urologues, l’endoscopie urinaire est utilisée en médecine humaine depuis plus d’un siècle. Son application en clinique vétérinaire a débuté, quant à elle, dans les années 801. On l’utilise aujourd’hui à des fins diagnostiques et thérapeutiques.
Chez le chat, le diabète sucré est un trouble de la régulation de l’insuline responsable d’une hyperglycémie. Après une courte introduction sur le diabète chez les félins, nous nous intéresserons aux manifestations cliniques de la maladie, à sa prise en charge et aux complications de la maladie.
Décrypter le comportement du chat est un élément essentiel pour les propriétaires comme pour les vétérinaires ; un comportement mal interprété pouvant rendre la vie de famille particulièrement compliquée voire conduire à des erreurs de diagnostic en consultation. Il est par ailleurs possible de modifier ce comportement pour le bien-être du chat comme de la famille en modifiant l’environnement du chat ou par l’usage de phéromones de synthèse.
Les glandes anales du chien sont des organes situés autour de l’anus, qui leur permettent de communiquer avec leurs congénères par l’intermédiaire de messages spécifiques. Il est donc important de savoir quels soins routiniers peuvent être pratiqués et d’en comprendre l’intérêt en matière de prévention des affections.
L’otite chez le chien est un problème fréquent en médecine vétérinaire. Elle nécessite une prise en charge thérapeutique comprenant un traitement spécifique ciblant la cause, ainsi qu’un traitement d’entretien reposant sur l’alimentation ou sur l’utilisation de shampoings.
La dermatite atopique compte parmi les problèmes de peau les plus courants chez le chien. Nous discuterons des principaux mécanismes de l’atopie et des approches thérapeutiques disponibles aujourd’hui, qu’il s’agisse de stratégies alimentaires ou médicamenteuses, et d’une complication relativement courante en cas de dermatite atopique, à savoir l’infection cutanée.
Les vomissements chez le chien sont l’un des principaux motifs de consultation vétérinaire. Lorsque ces troubles sont chroniques, il y a lieu de suspecter un trouble de la motilité intestinale. Le vomissement jaune chez le chien est, quant à lui, généralement dû au syndrome du vomissement bilieux même si, dans un faible pourcentage de cas, ce réflexe émétique est activé par des pathologies plus graves, en particulier chez le chien âgé.
La pancréatite chez le chat était, il y a peu, considérée comme une maladie rare, alors qu’il s’agit en réalité de l’affection du pancréas exocrine la plus fréquente chez le chat. En l’absence de traitement adapté, cette maladie peut donner lieu à une morbidité et à une mortalité significatives. En effet, la pancréatite est souvent accompagnée de différentes maladies qui touchent les autres organes, bien que l’on ne soit pas encore parvenu à déterminer si ces pathologies étaient une conséquence directe de la pancréatite ou le résultat des processus pathologiques à l’origine de cette dernière.
La cystite est la cause la plus fréquente de maladie du bas appareil urinaire félin chez les chats de moins de 10 ans1, 2. L’identification de la cause concrète à l’origine d’une maladie du bas appareil urinaire félin (MBAUF) est une condition sine qua non à la mise en place d’un traitement optimum. Outre le traitement conventionnel, il est important de recourir à un traitement diététique et de modifier l’environnement du chat afin de diminuer son stress, notamment en cas de cystite idiopathique.
La cardiomyopathie hypertrophique du chat est une pathologie primaire fréquente qui se caractérise par un épaississement du myocarde. Il s’agit de la maladie cardiaque la plus fréquente chez le chat, avec une prévalence globale de 15 %, un taux allant parfois jusqu’à 29 % chez le chat âgé1-3. Cette pathologie peut prendre une forme grave et se manifester par une insuffisance cardiaque congestive, une thromboembolie, voire une mort subite. Le diagnostic se fait, quant à lui, par l’exclusion d’autres pathologies.
Si certains facteurs de risque de l'obésité sont très faciles à reconnaître chez les animaux de compagnie, d'autres sont en revanche moins évidents. Dans cet article, nous analysons 8 facteurs clés qui influencent la prise de poids excessive chez les chiens et les chats, ainsi que le rôle joué par le microbiote.
Comme son nom l'indique, la lipidose hépatique chez le chat correspond à une accumulation excessive de graisse dans le foie. Ce processus pathologique altère la fonction hépatique et peut s'avérer létal s'il n'est pas traité correctement.
Cette maladie est en outre plus fréquente qu'on ne le pense et survient presque toujours chez des chats. Il s'agit, en effet, de la maladie hépatobiliaire la plus diagnostiquée chez les félins, en particulier chez les chats obèses, ces derniers accumulant plus facilement les graisses et ayant une moins bonne capacité à les transformer.
L'agressivité chez le chat est l'un des motifs de consultation les plus fréquents en médecine vétérinaire comportementale. Bien qu'il s'agisse d'un comportement naturel répertorié dans l'éthogramme de l'espèce, l'agressivité peut réellement devenir problématique et avoir de graves conséquences pour les personnes et les félins concernés.
On a commencé à diagnostiquer la parvovirose, ou infection à parvovirus, chez le chien à la fin des années 1970. Le parvovirus canin provoque une gastro-entérite qui touche principalement les jeunes chiens. L'infection survient généralement après les 6 premières semaines de vie, c'est-à-dire à partir du moment où le chiot n'est plus couvert par l'immunité maternelle (transmise par le sang pendant la gestation et le colostrum maternel lors de l'allaitement) alors que son propre système immunitaire est encore immature.
La sporotrichose est une mycose sous-cutanée d'évolution variable causée par un champignon saprophyte. Toutes les formes de sporotrichose sont causées par l'espèce Sporothrix schenckii, un champignon « dimorphique » qui se développe sous forme mycélienne dans le milieu ambiant ou in vitro à des températures comprises entre 25 et 28 °C, et sous forme de levure, in vitro ou in vivo, lorsqu'il est exposé à une température de 37 °C.