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Chez le chien, l’empoisonnement peut être provoqué par de nombreuses substances, des produits d’entretien ménager aux médicaments utilisés par l’homme, en passant par les insecticides, les raticides, etc. ou encore être causé par un surdosage de médicaments.
Outil indispensable pour les urologues, l’endoscopie urinaire est utilisée en médecine humaine depuis plus d’un siècle. Son application en clinique vétérinaire a débuté, quant à elle, dans les années 801. On l’utilise aujourd’hui à des fins diagnostiques et thérapeutiques.
Chez le chat, le diabète sucré est un trouble de la régulation de l’insuline responsable d’une hyperglycémie. Après une courte introduction sur le diabète chez les félins, nous nous intéresserons aux manifestations cliniques de la maladie, à sa prise en charge et aux complications de la maladie.
Décrypter le comportement du chat est un élément essentiel pour les propriétaires comme pour les vétérinaires ; un comportement mal interprété pouvant rendre la vie de famille particulièrement compliquée voire conduire à des erreurs de diagnostic en consultation. Il est par ailleurs possible de modifier ce comportement pour le bien-être du chat comme de la famille en modifiant l’environnement du chat ou par l’usage de phéromones de synthèse.
Les glandes anales du chien sont des organes situés autour de l’anus, qui leur permettent de communiquer avec leurs congénères par l’intermédiaire de messages spécifiques. Il est donc important de savoir quels soins routiniers peuvent être pratiqués et d’en comprendre l’intérêt en matière de prévention des affections.
L’otite chez le chien est un problème fréquent en médecine vétérinaire. Elle nécessite une prise en charge thérapeutique comprenant un traitement spécifique ciblant la cause, ainsi qu’un traitement d’entretien reposant sur l’alimentation ou sur l’utilisation de shampoings.
La dermatite atopique compte parmi les problèmes de peau les plus courants chez le chien. Nous discuterons des principaux mécanismes de l’atopie et des approches thérapeutiques disponibles aujourd’hui, qu’il s’agisse de stratégies alimentaires ou médicamenteuses, et d’une complication relativement courante en cas de dermatite atopique, à savoir l’infection cutanée.
Les vomissements chez le chien sont l’un des principaux motifs de consultation vétérinaire. Lorsque ces troubles sont chroniques, il y a lieu de suspecter un trouble de la motilité intestinale. Le vomissement jaune chez le chien est, quant à lui, généralement dû au syndrome du vomissement bilieux même si, dans un faible pourcentage de cas, ce réflexe émétique est activé par des pathologies plus graves, en particulier chez le chien âgé.
La pancréatite chez le chat était, il y a peu, considérée comme une maladie rare, alors qu’il s’agit en réalité de l’affection du pancréas exocrine la plus fréquente chez le chat. En l’absence de traitement adapté, cette maladie peut donner lieu à une morbidité et à une mortalité significatives. En effet, la pancréatite est souvent accompagnée de différentes maladies qui touchent les autres organes, bien que l’on ne soit pas encore parvenu à déterminer si ces pathologies étaient une conséquence directe de la pancréatite ou le résultat des processus pathologiques à l’origine de cette dernière.
La cystite est la cause la plus fréquente de maladie du bas appareil urinaire félin chez les chats de moins de 10 ans1, 2. L’identification de la cause concrète à l’origine d’une maladie du bas appareil urinaire félin (MBAUF) est une condition sine qua non à la mise en place d’un traitement optimum. Outre le traitement conventionnel, il est important de recourir à un traitement diététique et de modifier l’environnement du chat afin de diminuer son stress, notamment en cas de cystite idiopathique.
La cardiomyopathie hypertrophique du chat est une pathologie primaire fréquente qui se caractérise par un épaississement du myocarde. Il s’agit de la maladie cardiaque la plus fréquente chez le chat, avec une prévalence globale de 15 %, un taux allant parfois jusqu’à 29 % chez le chat âgé1-3. Cette pathologie peut prendre une forme grave et se manifester par une insuffisance cardiaque congestive, une thromboembolie, voire une mort subite. Le diagnostic se fait, quant à lui, par l’exclusion d’autres pathologies.
Si certains facteurs de risque de l'obésité sont très faciles à reconnaître chez les animaux de compagnie, d'autres sont en revanche moins évidents. Dans cet article, nous analysons 8 facteurs clés qui influencent la prise de poids excessive chez les chiens et les chats, ainsi que le rôle joué par le microbiote.
Comme son nom l'indique, la lipidose hépatique chez le chat correspond à une accumulation excessive de graisse dans le foie. Ce processus pathologique altère la fonction hépatique et peut s'avérer létal s'il n'est pas traité correctement.
Cette maladie est en outre plus fréquente qu'on ne le pense et survient presque toujours chez des chats. Il s'agit, en effet, de la maladie hépatobiliaire la plus diagnostiquée chez les félins, en particulier chez les chats obèses, ces derniers accumulant plus facilement les graisses et ayant une moins bonne capacité à les transformer.
L'agressivité chez le chat est l'un des motifs de consultation les plus fréquents en médecine vétérinaire comportementale. Bien qu'il s'agisse d'un comportement naturel répertorié dans l'éthogramme de l'espèce, l'agressivité peut réellement devenir problématique et avoir de graves conséquences pour les personnes et les félins concernés.
On a commencé à diagnostiquer la parvovirose, ou infection à parvovirus, chez le chien à la fin des années 1970. Le parvovirus canin provoque une gastro-entérite qui touche principalement les jeunes chiens. L'infection survient généralement après les 6 premières semaines de vie, c'est-à-dire à partir du moment où le chiot n'est plus couvert par l'immunité maternelle (transmise par le sang pendant la gestation et le colostrum maternel lors de l'allaitement) alors que son propre système immunitaire est encore immature.
La sporotrichose est une mycose sous-cutanée d'évolution variable causée par un champignon saprophyte. Toutes les formes de sporotrichose sont causées par l'espèce Sporothrix schenckii, un champignon « dimorphique » qui se développe sous forme mycélienne dans le milieu ambiant ou in vitro à des températures comprises entre 25 et 28 °C, et sous forme de levure, in vitro ou in vivo, lorsqu'il est exposé à une température de 37 °C.
L’usage fréquent des anti-inflammatoires chez le chien, pour leurs effets analgésiques, anti-inflammatoires et antipyrétiques1, nécessite une analyse approfondie de leurs effets indésirables. Si les effets qu’ils exercent sur le système gastro-intestinal et leur toxicité rénale et hépatique sont bien documentés, il ne faut pas non plus perdre de vue leurs effets sur le système cardio-vasculaire, ces médicaments étant également à l’origine d’une augmentation de la pression sanguine et de la post-charge cardiaque.
Chez le chat, la dermatite miliaire se traduit par un tableau clinique cutané d’origine multifactorielle. Outre les formes dues à des réactions d’hypersensibilité aux allergènes environnementaux, cette pathologie peut être associée à différentes ectoparasitoses, infections ou réactions auto-immunes. Ces facteurs doivent donc être pris en considération au moment de déterminer le traitement pour l’animal.
La cystite ou infection urinaire désigne la colonisation de zones du système urinaire, habituellement stériles (reins, uretères, vessie et urètre proximal), par un agent infectieux, une bactérie la plupart du temps. Dans la majorité des cas, il s’agit d’infections urinaires isolées. Certains animaux peuvent toutefois présenter des signes récurrents.
La gale démodécique, ou démodécie, chez le chien est une maladie de peau fréquemment rencontrée dans la pratique clinique vétérinaire. Elle est provoquée par Demodex canis, un acarien, et se manifeste en situation d’immunodéficience, héréditaire ou acquise. Dans la plupart des cas, le diagnostic ne suppose pas de grandes difficultés, le traitement étant jusqu’à récemment l’aspect le plus complexe de cette maladie. L’apparition sur le marché vétérinaire des isoxazolines a toutefois changé la donne et pourrait conduire à une baisse de la prévalence de la démodécie canine à l’avenir.
Très fréquente chez les chiens âgés, l’arthrose, également connue sous le nom de maladie articulaire dégénérative ou d’ostéoarthrite (OA), est une maladie chronique, très douloureuse, dégénérative et inflammatoire qui touche les articulations synoviales. Bien qu’aucun traitement curatif n’existe, l’arthrose étant une maladie dégénérative, différentes stratégies, médicales, nutritionnelles, voire chirurgicales, permettent de soulager les patients et de les aider à retrouver de la mobilité
La prévalence des allergies et des maladies de peau chez le chien est en constante augmentation. La multiplication des cas est généralement imputée à des facteurs environnementaux, qu’il s’agisse de l’exposition accrue à des agents polluants, de l’augmentation de la quantité d’allergènes, d’un environnement de plus en plus urbanisé et hygiéniste, de la faible exposition aux infections pendant les premières années de vie de l’animal, ou encore des modifications des habitudes alimentaires.
L’insuffisance rénale, également appelée maladie rénale, est la plus courante des affections rénales chez le chat et la principale cause de décès chez cet animal. Elle se caractérise par une perte progressive et irréversible des fonctions rénales de base, quelle qu’en soit la cause primaire, et se manifeste sous une forme aiguë ou chronique. S’il s’agit d’une maladie difficile à déceler avant la phase terminale, un traitement approprié permettra toutefois d’allonger l’espérance de vie de l’animal.
Chez le chien, le méléna, c’est-à-dire la présence de sang dans les selles, est un symptôme courant de gastroentérite hémorragique. Les selles noires chez le chien sont particulièrement alarmantes, car elles indiquent en général la présence de sang dans la partie supérieure du tractus gastro-intestinal du chien. Une anamnèse approfondie devra être menée au vu de la multiplicité des causes envisageables, qu’il s’agisse de la présence d’un corps étranger, de parasites gastro-intestinaux, d’une colite, d’un ulcère gastrique, d’une diarrhée hémorragique aiguë, d’une tumeur ou encore d’un virus.
L’hygroma du coude est une pathologie courante chez le chien. L’hygroma, ou « bursite », est une inflammation de la bourse synoviale, la poche qui enveloppe les articulations synoviales et qui sécrète le liquide synovial. Si cette affection est relativement facile à diagnostiquer – elle s’accompagne de douleurs et d’un handicap fonctionnel – son traitement peut en revanche se révéler complexe, la réponse au traitement étant variable d’un individu à l’autre.