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Si certains facteurs de risque de l'obésité sont très faciles à reconnaître chez les animaux de compagnie, d'autres sont en revanche moins évidents. Dans cet article, nous analysons 8 facteurs clés qui influencent la prise de poids excessive chez les chiens et les chats, ainsi que le rôle joué par le microbiote.
Comme son nom l'indique, la lipidose hépatique chez le chat correspond à une accumulation excessive de graisse dans le foie. Ce processus pathologique altère la fonction hépatique et peut s'avérer létal s'il n'est pas traité correctement.
Cette maladie est en outre plus fréquente qu'on ne le pense et survient presque toujours chez des chats. Il s'agit, en effet, de la maladie hépatobiliaire la plus diagnostiquée chez les félins, en particulier chez les chats obèses, ces derniers accumulant plus facilement les graisses et ayant une moins bonne capacité à les transformer.
L'agressivité chez le chat est l'un des motifs de consultation les plus fréquents en médecine vétérinaire comportementale. Bien qu'il s'agisse d'un comportement naturel répertorié dans l'éthogramme de l'espèce, l'agressivité peut réellement devenir problématique et avoir de graves conséquences pour les personnes et les félins concernés.
On a commencé à diagnostiquer la parvovirose, ou infection à parvovirus, chez le chien à la fin des années 1970. Le parvovirus canin provoque une gastro-entérite qui touche principalement les jeunes chiens. L'infection survient généralement après les 6 premières semaines de vie, c'est-à-dire à partir du moment où le chiot n'est plus couvert par l'immunité maternelle (transmise par le sang pendant la gestation et le colostrum maternel lors de l'allaitement) alors que son propre système immunitaire est encore immature.
La sporotrichose est une mycose sous-cutanée d'évolution variable causée par un champignon saprophyte. Toutes les formes de sporotrichose sont causées par l'espèce Sporothrix schenckii, un champignon « dimorphique » qui se développe sous forme mycélienne dans le milieu ambiant ou in vitro à des températures comprises entre 25 et 28 °C, et sous forme de levure, in vitro ou in vivo, lorsqu'il est exposé à une température de 37 °C.
L’usage fréquent des anti-inflammatoires chez le chien, pour leurs effets analgésiques, anti-inflammatoires et antipyrétiques1, nécessite une analyse approfondie de leurs effets indésirables. Si les effets qu’ils exercent sur le système gastro-intestinal et leur toxicité rénale et hépatique sont bien documentés, il ne faut pas non plus perdre de vue leurs effets sur le système cardio-vasculaire, ces médicaments étant également à l’origine d’une augmentation de la pression sanguine et de la post-charge cardiaque.
Chez le chat, la dermatite miliaire se traduit par un tableau clinique cutané d’origine multifactorielle. Outre les formes dues à des réactions d’hypersensibilité aux allergènes environnementaux, cette pathologie peut être associée à différentes ectoparasitoses, infections ou réactions auto-immunes. Ces facteurs doivent donc être pris en considération au moment de déterminer le traitement pour l’animal.
La cystite ou infection urinaire désigne la colonisation de zones du système urinaire, habituellement stériles (reins, uretères, vessie et urètre proximal), par un agent infectieux, une bactérie la plupart du temps. Dans la majorité des cas, il s’agit d’infections urinaires isolées. Certains animaux peuvent toutefois présenter des signes récurrents.
La gale démodécique, ou démodécie, chez le chien est une maladie de peau fréquemment rencontrée dans la pratique clinique vétérinaire. Elle est provoquée par Demodex canis, un acarien, et se manifeste en situation d’immunodéficience, héréditaire ou acquise. Dans la plupart des cas, le diagnostic ne suppose pas de grandes difficultés, le traitement étant jusqu’à récemment l’aspect le plus complexe de cette maladie. L’apparition sur le marché vétérinaire des isoxazolines a toutefois changé la donne et pourrait conduire à une baisse de la prévalence de la démodécie canine à l’avenir.
Très fréquente chez les chiens âgés, l’arthrose, également connue sous le nom de maladie articulaire dégénérative ou d’ostéoarthrite (OA), est une maladie chronique, très douloureuse, dégénérative et inflammatoire qui touche les articulations synoviales. Bien qu’aucun traitement curatif n’existe, l’arthrose étant une maladie dégénérative, différentes stratégies, médicales, nutritionnelles, voire chirurgicales, permettent de soulager les patients et de les aider à retrouver de la mobilité
La prévalence des allergies et des maladies de peau chez le chien est en constante augmentation. La multiplication des cas est généralement imputée à des facteurs environnementaux, qu’il s’agisse de l’exposition accrue à des agents polluants, de l’augmentation de la quantité d’allergènes, d’un environnement de plus en plus urbanisé et hygiéniste, de la faible exposition aux infections pendant les premières années de vie de l’animal, ou encore des modifications des habitudes alimentaires.
L’insuffisance rénale, également appelée maladie rénale, est la plus courante des affections rénales chez le chat et la principale cause de décès chez cet animal. Elle se caractérise par une perte progressive et irréversible des fonctions rénales de base, quelle qu’en soit la cause primaire, et se manifeste sous une forme aiguë ou chronique. S’il s’agit d’une maladie difficile à déceler avant la phase terminale, un traitement approprié permettra toutefois d’allonger l’espérance de vie de l’animal.
Chez le chien, le méléna, c’est-à-dire la présence de sang dans les selles, est un symptôme courant de gastroentérite hémorragique. Les selles noires chez le chien sont particulièrement alarmantes, car elles indiquent en général la présence de sang dans la partie supérieure du tractus gastro-intestinal du chien. Une anamnèse approfondie devra être menée au vu de la multiplicité des causes envisageables, qu’il s’agisse de la présence d’un corps étranger, de parasites gastro-intestinaux, d’une colite, d’un ulcère gastrique, d’une diarrhée hémorragique aiguë, d’une tumeur ou encore d’un virus.
L’hygroma du coude est une pathologie courante chez le chien. L’hygroma, ou « bursite », est une inflammation de la bourse synoviale, la poche qui enveloppe les articulations synoviales et qui sécrète le liquide synovial. Si cette affection est relativement facile à diagnostiquer – elle s’accompagne de douleurs et d’un handicap fonctionnel – son traitement peut en revanche se révéler complexe, la réponse au traitement étant variable d’un individu à l’autre.
Bien que la pathogenèse de la dermatite atopique chez le chien soit complexe, deux principaux mécanismes pathogènes ont été mis en évidence par la recherche. La ciclosporine est l'un des traitements de choix de la dermatite atopique ; elle permet d'en atténuer les symptômes.
Un chat qui a de la fièvre est apathique et manque d'appétit. Si la maladie s'installe, la fièvre peut aussi conduire le chat à négliger son hygiène. Une fois la fièvre détectée (température supérieure à 39,4 °C), d'autres signes cliniques peuvent orienter vers l'un ou l'autre diagnostic : des points douloureux, un comportement inhabituel, une inflammation des tissus, etc.
La pancréatite chez le chien peut être classée comme aiguë, récurrente ou chronique. D'un point de vue histologique, la pancréatite aiguë se caractérise par un œdème pancréatique pouvant évoluer jusqu'à la nécrose, par des infiltrations variables de cellules mononucléaires et polymorphonucléaires, ainsi que par une thrombose veineuse et une nécrose de la graisse péripancréatique. La pancréatite chronique se caractérise par une fibrose et une inflammation mononucléaire de bas grade et peut faire suite à une pancréatite aiguë ou à un processus infraclinique, notamment un diabète ou une insuffisance pancréatique exocrine.
La première chose qu'il convient de rappeler est que la pseudo-gestation canine, appelée à tort « grossesse nerveuse », n'est pas une maladie psychologique mais un état physiologique lié à l'activité hormonale de l'animal. La grossesse nerveuse ou psychologique chez la chienne se produit un mois et demi à deux mois après les chaleurs, sans qu'il y ait nécessairement eu de saillie.
Les signes d'un empoisonnement aux anticoagulants coumariniques, des agonistes de la vitamine K, peuvent mettre entre 2 et 5 jours à se déclencher chez le chien, le temps que les réserves en facteurs de coagulation et en vitamine K s'épuisent, même si le délai varie d'un individu à l'autre.
Le tableau clinique est une coagulopathie, provoquée par le déficit en facteurs de coagulation débouchant sur des hémorragies multiples – méléna, hématémèse, épistaxis, hématurie et hématomes sous-cutanés – même si, dans de nombreux cas, les animaux présentent une dépression, une anorexie et une dyspnée en lien avec l'hémothorax.
La gastro-entérite est l'une des pathologies les plus fréquentes chez le chien. Elle se manifeste par des diarrhées et des vomissements et ses conséquences sont rarement graves, à condition d'être traitée correctement. Bien qu'elle soit auto-limitante, le recours à un cocktail prébiotique – probiotique peut accélérer la récupération de l'animal.
Le vaccin triple félin est un vaccin essentiel que tous les chats devraient recevoir. Le calendrier de vaccination chez le chat prévoit de l'administrer à l'âge de 2 mois, puis de faire un rappel à l'âge de 3 mois. Le chaton ne doit pas être vacciné avant le sevrage, car les anticorps contenus dans le lait maternel peuvent neutraliser le vaccin. Si, en revanche, on ne respecte pas ce calendrier de vaccination, le chat ne sera plus protégé.
La diarrhée est l'un des motifs de consultation les plus courants dans la pratique clinique vétérinaire. Il n'est cependant pas toujours facile de parvenir à un diagnostic définitif, en particulier dans les cas de diarrhée chronique. Le traitement dépendra, quant à lui, de la typologie de la diarrhée, l'usage d'une alimentation appropriée jouant un rôle fondamental dans la stratégie thérapeutique.
Des changements physiques chez une chatte peuvent être le signe d'une gestation. On citera, entre autres, l'arrêt des cycles de chaleur, des mamelles gonflées et plus rouges, une augmentation de l'appétit, des vomissements, ou encore le gonflement de l'abdomen. Outre l'observation de ces changements corporels, le vétérinaire pourra effectuer un diagnostic clinique pour en apprendre davantage
L'infection de l'utérus chez la chienne, également appelée métrite, est une infection aiguë de l'endomètre qui se produit pendant la période post-partum. Elle est généralement associée à un accouchement dystocique, à une contamination lors de manipulations obstétricales ou à une rétention fœtale ou placentaire.
Chez le chien, l'empoisonnement peut être provoqué par de nombreuses substances, des produits d'entretien ménager aux médicaments utilisés par l'homme, en passant par les insecticides ou les raticides. Il peut également s'agir d'un surdosage de médicaments. Dans cet article, nous vous proposons un récapitulatif des études menées jusqu'à présent sur certaines substances toxiques et vous présentons les symptômes de l'empoisonnement chez le chien.